Stockage & durée de vie des produits ongles : faites durer vos gels
À retenir (version express)
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Frais, sombre, étanche : 18–24 °C, loin des lampes/du soleil, bouchons bien serrés.
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Lumière & chaleur = causes n°1 d’épaississement et de polymérisation partielle.
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Nettoyez les goulots avec des lingettes sans peluche pour garantir l’étanchéité.
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Faites rouler pour homogénéiser, évitez de secouer fort (bulles).
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Étiquetez la date d’ouverture et appliquez le FIFO (premier entré, premier sorti).
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En cas de doute, testez sur un bâtonnet avant d’utiliser sur cliente.
Pourquoi le stockage change tout
Les gels durcissent à la lumière. Même une faible UV ambiante peut démarrer la polymérisation dans le flacon ; la chaleur modifie la viscosité ; l’oxygène et la contamination (poussières, huiles, pigments) perturbent l’adhérence et la catalyse. Conséquences : filaments/“stringing”, picots de chaleur, sous-catalyse, éclats ou fini terne. Un bon stockage garde vos produits stables et performants.
Durées de vie indicatives (en conditions salon)
Toujours suivre l’étiquette du fabricant ; ces fourchettes sont usuelles.
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Gel polish (semi-permanent) : fermé 24–36 mois ; ouvert 12–24 mois.
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Builder/BIAB (gel constructeur/autonivelant) : fermé 24–36 mois ; ouvert 12–24 mois.
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Gels en pot (hard gel) : fermé 24–36 mois ; ouvert 12–24 mois.
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Primers & déshydratants : fermé 12–24 mois ; ouvert 6–12 mois (évaporation).
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Monomer (acrylique) : fermé 12–24 mois ; ouvert 6–12 mois (oxydation).
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Huiles cuticules : fermé 12–24 mois ; ouvert 6–12 mois (surveillez odeur/couleur).
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Médiums nail art (pigments/feuilles/encres) : variable ; protéger de la lumière/air.
Astuce : validez toujours par test de catalyse sur bâtonnet.
Les 4 ennemis de la performance (et comment gagner)
1) La lumière (UV/LED)
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Problème : début de durcissement dans le flacon/pot.
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Solution : rangez en tiroir ou boîte opaque. Jamais de flacon ouvert face à une lampe allumée. Reboucher entre deux couches.
2) La chaleur
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Problème : épaississement, séparation, évaporation plus rapide.
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Solution : ciblez 18–24 °C. Évitez rebords de fenêtre, radiateurs, voiture. En canicule, déplacez le stock vers la pièce la plus fraîche.
3) L’air
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Problème : évaporation et inhibition à l’oxygène en surface.
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Solution : refermez fermement ; nettoyez les goulots pour une bonne étanchéité. Évitez le transvasement ; si nécessaire, utilisez des contenants opaques et bien bouchés, étiquetés.
4) La contamination
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Problème : poussières, peluches, huiles, reflux d’alcool, transfert de pigments.
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Solution : lingettes sans peluche ; pas de double trempage d’un pinceau ayant touché la plaque/un liquide de préparation ; poste propre, flacons à la verticale.
Votre station de stockage “maline”
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Emplacement : armoire/tiroir près du plan de travail mais hors du cône lumineux de la lampe.
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Orientation : flacons debout (moins d’échanges d’air, pas de fuites).
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Organisation : triez par familles (Base/Builder/Couleurs/Top/Préparations). Collez des dates d’ouverture.
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Rotation : FIFO. Gardez un kit actif à portée et le stock principal rangé.
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Contrôle lumière : bacs opaques ; couvercles refermés entre deux ongles.
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En déplacement : mallettes matelassées, à l’ombre, jamais dans une voiture chaude.
Bons gestes pendant la prestation
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Discipline du bouchon : ouvrez, dosez, rebouchez tout de suite.
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Hygiène du flacon : après usage, essuyez le col avec une lingette sans peluche légèrement imbibée de cleanser.
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Distance lampe : flacons derrière la lampe ou au tiroir. Catalysez les pouces séparément pour éviter l’exposition des bouteilles.
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Mélange : faites rouler 10–20 s pour homogénéiser/tiédir. Évitez le shake énergique (micro-bulles).
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Prélèvement : pour gels en pot, spatule propre ; ne tenez pas le pot sous la lampe.
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Timing : ne laissez pas le produit sécher sur le pinceau en plein air.
Sauvetage : ce qui se rattrape… ou pas
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Gel épaissi par le froid : flacon scellé dans un sachet zip, bain tiède 5–10 min, puis roulage. Pas de surchauffe.
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Pigments séparés : faites rouler et mélangez doucement ; testez. Si la séparation persiste, remplacez.
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Filaments/grumeaux micro-durcis : irrécupérable → à jeter.
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Diluants : uniquement si le fabricant approuve un diluant compatible. Les solvants génériques compromettent la catalyse.
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Monomer trouble/cristallisé : réchauffez à température ambiante ; si l’aspect/odeur restent anormaux, remplacez.
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Top coat qui ternit : contrôlez d’abord l’étanchéité du bouchon et la lampe ; si la viscosité a changé, mettez de côté.
Focus par type de produit
Gel polish (couleurs)
Sensible à la lumière et à la charge pigmentaire. Les teintes foncées/métallisées sont plus sujettes aux fronces si le produit a épaissi. Bouchon serré ; roulage avant emploi.
Builder gels / BIAB (gels constructeurs)
Plus visqueux, donc plus sensibles aux variations de température. Faites rouler ; tenez les pots loin de la lampe. Pinceaux propres et protégés.
Gels durs (pots)
Les pots captent facilement la lumière parasite. Ouvrez uniquement quand nécessaire ; couvercle entre chaque ongle. Prélevez à la spatule sur une pastille/tuile si vous aimez travailler à part.
Primers & déshydratants
Produits volatils : l’évaporation est l’ennemi. Bouchon immédiat ; stockage frais. Remplacez si le comportement (vitesse d’évaporation/odeur) change nettement.
Monomer (acrylique)
S’oxyde avec le temps ; conservez dans le flacon opaque d’origine, bien fermé. Ne versez dans le godet qu’au moment d’utiliser.
Huiles à cuticules
Les huiles végétales peuvent évoluer (odeur/couleur) avec la chaleur/le temps. À l’abri du soleil ; remplacez si une odeur rance apparaît.
Médiums nail art
Pigments/feuilles/encres : très variables. Protégez de la lumière et de l’air ; encres debout et bouchon rapide.
Quand jeter ?
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Texture filante/cordons ou présence de “nouilles” de gel.
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La couleur ne se ré-homogénéise pas après roulage tiède.
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Odeur inhabituelle et forte.
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Échec au test de catalyse (reste mou/se marque après le temps recommandé).
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Le bouchon n’assure plus l’étanchéité et le produit épaissit à nouveau très vite.
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Âge dépassant la fenêtre indiquée par la marque et performance irrégulière.
Astuce : gardez une boîte “retraite”. Tout produit qui échoue au test y va, puis est jeté ; il ne retourne jamais dans le kit actif.
Check-list d’entretien
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Étiquetez la date d’ouverture sur chaque flacon.
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Stockez 18–24 °C, à l’ombre, debout.
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Nettoyez les goulots, rebouchez après chaque usage.
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Tenez les produits ouverts loin des lampes.
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Roulez pour mélanger, ne secouez pas fortement.
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Testez sur bâtonnet si quelque chose semble “bizarre”.
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Faites une rotation mensuelle et videz la boîte “retraite”.
FAQ
Ma lampe peut-elle abîmer mes produits au stockage ?
Oui. Si les produits près de la lampe épaississent plus vite ou si vous voyez du gel durci sur les pas de vis, la lumière parasite en est la cause. Placez les flacons derrière la lampe ou au tiroir pendant la catalyse.
Puis-je réfrigérer les gels ?
Non. Un frigo est trop froid et humide ; la condensation apparaît au réchauffement. Visez une pièce tempérée et stable (18–24 °C).
Mon gel a épaissi en hiver, il est fichu ?
Pas forcément. Réchauffez doucement (roulage), puis testez sur bâtonnet. Si l’application est fluide et la catalyse complète, vous pouvez l’utiliser.
Puis-je fluidifier avec de l’alcool isopropylique (IPA) ?
Non. L’IPA modifie la formule et la catalyse. Utilisez uniquement un diluant validé par la marque, si disponible.
Mes primers s’évaporent trop vite, normal ?
Oui, ils sont volatils. Refermez immédiatement, ne versez que le strict nécessaire, envisagez de petits formats pour l’usage quotidien et gardez le stock de réserve scellé.